Les vaches
Depuis des générations ma famille élèves des vaches. Elle sont élevée principalement pour leur lait. Mais en fait c’est beaucoup plus compliqué. Ma famille élève aussi des veaux, des génisses et des taureaux .
Ce sont toutes des vaches normande. L’une des meilleure laitière de la planète et certainement celle qui à la robe la plus variée et la plus belle de toutes les vaches et taureaux du monde. Nous vivons parmi les vaches et leurs veaux. Nous vivons avec eux et pour eux. Vaches, veaux, génisses, taureaux forment une seconde famille puissamment liée à notre famille. La famille humaine au service des vaches, jour et nuit et tous les jours de l’années pendant des siècles. Cela créé des liens très profond, une culture, une civilisation d’éleveurs. Aux générations familiales coïncidents des générations bovines. Chaque animal à son identité et chaque troupeau sa personnalité. L’interdépendance homme-animal génère une co-construction du lien et une interaction en l’éleveur et l’élevé. Les conversations à table au quotidien ou lors des fêtes de famille, quand les oncles, cousins, voisins sont rassemblés, ont pour sujet les vaches, et les meilleurs moyens d’alimenter celle-ci par le travail de la terre. Les mariages, alliances familiales, prennent en compte la qualité des troupeaux. La race bovine normande a ainsi été créée génération après générations après mes ancêtres.






Les chevaux, les mules et les ânes









Les chiens
Le chien a un statut tout particulier parmi les animaux de la ferme. De nos jour on le classerait dans la catégorie des animaux de compagnie et non pas dans celle des animaux de rente. Mais dans la culture paysanne normande, ces classifications n’existent pas. le chien aussi rend service, il travaille à sa manière. Mais à la différence de tous les autres y compris l’âne ou le cheval, il ne sera pas mangé à la fin de sa vie. Le chat non plus n’est pas un animal consommé mais il n’est pas traditionnellement choyé comme le chien.