Le bourg de Lestre

Clichés pris en août 1989

La rue sans issue qui part de la pompe.
De très anciens bâtiments le long de la rue qui va vers la mer et Quinéville
Une porte de ces bâtiments. Elle est ancienne, probablement de la fin du XVIIIe siècle, entièrement façonnée à la main. Notez les clous, la clenche et la patine du bois de cette belle porte.
La boutique SPAR ici fermée depuis déjà plusieurs années. Cette boutique crée après la guerre dans une baraque de la reconstruction était tenue par un couple de commerçants très dévoués, monsieur et madame Lecrosnier (prononcer : lecrônier). Elle était ouverte tous les jours, y compris Noël et le jour de l’an et de 7h le matin à 20h le soir sans interruption. En plus d’un débit de cidre au tonneau et de calva, elle vendait de tout, des bonbons bien entendus mais aussi des jouets qui me faisaient rêver. Elle a été rasée dans les années 1990.
Le bar et l’épicerie de Madame Mabire. On pouvait y acheter des bouteilles de gaz.
A l’arrière de la boutique, se trouvait les bâtiments agricoles de la ferme de la famille Mabire. Cela rendait le bourg très vivant et animer par une vie agricole intense.
A gauche de la photo, face à la maison Mabire, la ferme de la famille Legambier-Néez.

Le bourg de Lestre au début du XXe siècle d’après les cartes postales

Le bourg de Lestre, près de la pompe vers 1910.
La buvette, établissement disparu qui a laissé son nom au carrefour (carrefour de la Buvette). Il était fréquenté par les usagers de la gare de Lestre toute proche. Carte postale des années 1910.
Le bourg de Lestre vers 1900-1910. Cliché pris de l’entrée du bourg en venant du carrefour de la Buvette. Des maisons ont été détruite en juin 1944 et en particulier celle de la famille Mabire faisant des victimes.
Les vestige du moulin à eau du Plat Hamel (Pllat Homé, prononcé aussi Py r’Homé ?). Carte postale des années 1900-1910. Ce moulin, ainsi que plusieurs autres sur le territoire de Lestre, utilisait le courant de la Sinope.
Maison du même village face au moulin. Carte postale des années 1900-1910.
La Sinope, fleuve séparant les territoires de Lestre et de Quinéville et le pays du Plain de celui du Val-de-Saire.
La Sinope près du bourg de Lestre.
La Sinope plus près de son embouchure.

L’épicerie LECROSNIER

L’épicerie en 1954
L’épicerie a la fin des années 1990.
L’épicerie a disparu. Elle est remplacée un jardin entouré d’un muret.

La chapelle Saint-Michel de Lestre

Elle fut le premier monument classé au titre des monuments historiques de la Manche par l’inspecteur général Prosper Mérimée et porté sur la liste des monuments historiques de 1862. Le service des monuments historiques est crée en 1830. Prosper Mérimée en est le conservateur en 1834 et la première liste des monuments historiques est établie en 1840.  Vendue après la Révolution française en 1817 la chapelle est progressivement démolie pour récupérer les matériaux en particulier les pierres de la couverture et le bois de la charpente.

L’abside du chœur voutée en « cul de four » est datable de la fin du XIe ou du tout début du XIIe siècle.

La chapelle gravée par Félix BUHOT (1847-1898) en 1881 intitulée  » La chapelle Saint-Michel à l’Estre ». Gravée à l’envers elle serait ici à l’endroit. Il s’agit d’une vue largement interprétée par l’artiste. Le point de vue avec la mer en arrière plan suggère que Félix Buhot se trouvait sur le mont Coquerel. Adroite il s’agirait de la Roque de Lestre et en dessous de la chapelle à gauche, le moulin Hue.
Détail de la gravure de F. Buhot. La chapelle est vraisemblablement dépourvue de sa couverture et envahie par le lierre en 1881.
La chapelle Saint-Michel, dessin d’Armand Benoist. Coll. privée.
Ce dessin est exceptionnel. Il s’agit probablement de la plus ancienne représentation de la chapelle St-Michel car ont voit clairement que la toiture est encore présente sur une bonne partie du bâtiment. La chapelle n’est pas encore en ruine. Sur la gravure de F. Buhot la chapelle est à peu près dans l’état actuel. Ce dessin date donc probablement de la première moitié du 19e siècle.


La chapelle est encore en grande partie couverte. Cependant le bas-côté de la nef à perdu sa couverture ainsi que le transept ou figure le gisant. Détail du document précédent.
Ce dessin réalisé à une date indéterminée présente la chapelle dans un état de dégradation plus avancé car elle ne possède plus ni charpente ni toiture. Mais elle possède encore l’ensemble de ses gables en maçonnerie.. Source documentaire inconnue.
La Sinope surplombée par la chapelle Saint-Michel. Carte postale des années 1910.
Prise de vue identique, édition de carte postale différente. Début XXe siècle.
Au premier plan la rivière Sinope et au loin la silhouette de la chapelle St-Michel.

La nef
Le chœur roman
Le transept. Autel dédié à Saint Côme et Saint Damien
Le gisant du transept qui serait selon la tradition orale celui de la « Bonne fille de Lestre »

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